VERS UNE RELOCALISATION DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE

Aujourd’hui, l’expansion des villes entraine de nouveaux obstacles, dont celui de l’approvisionnement alimentaire en produits frais. C’est sans doute cela qui les pousse à produire des champignons dans les garages souterrains, à se réapproprier des espaces verts pour installer des potagers collectifs, à favoriser l’installation de maraîchers au sein d’écoquartiers ou encore à s’engager dans la construction de fermes urbaines verticales high-tech.

L’essor actuel de l’agriculture urbaine est une réponse aux besoins alimentaires d’une population urbaine croissante – mais pas seulement. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la durabilité de certains systèmes de production, qui militent pour le retour d’une production agricole de proximité, ou encore qui souhaitent créer du lien entre producteurs et consommateurs. La relocalisation de la production alimentaire dans ou à proximité des villes répond à des initiatives de « bien manger » et du souhait d’une forte traçabilité.

Enfin, l’essor de l’agriculture urbaine illustre la volonté de « bien vivre ensemble » par le partage des activités de productions au sein de jardins partagés, collectifs ou intergénérationnels. Ainsi, les éléments qui expliquent l’essor de l’agriculture urbaine sont nombreux.