La stratégie internationale de l’ESA réaffirme les valeurs de notre charte : ouverture au monde, humanisme et développement de l’individu. Elle repose sur 3 piliers forts :

  • Former des jeunes ouverts et sensibilisés aux questions interculturelles
    L’ESA a pour ambition et pour mission de former à l’ouverture internationale tous les étudiants de ses différentes formations, y compris les étudiants internationaux accueillis. La formation des élèves aux questions internationales peut se faire en mobilité ou en restant dans l’institution, au contact du public international présent.
  • Accompagner les entreprises à l’international
    Former des jeunes pour le secteur agricole et agro-alimentaire français à l’international, préparer leur insertion professionnelle et augmenter leur employabilité.
    Il y a 120 ans, l’ESA a été créée pour former les cadres des entreprises du secteur agricole et agroindustriel. L’école poursuit cette mission en formant des cadres internationaux, français ou non, adaptés au contexte mondialisé moderne dans lequel évoluent les entreprises.
  • Aider, promouvoir, encourager les expériences internationales des salariés
    L’ESA compte sur un réseau de partenaires fort de près de 150 établissements dont plusieurs universités d’excellence. Ce réseau est au service du développement international de l’ESA. Historiquement tourné vers la mobilité étudiante, l’école met aujourd’hui l’accent sur la mobilité du personnel : enseignants, enseignants-chercheurs, administratifs.

4 actions majeures

La mise en œuvre de la stratégie, assurée par le service des Relations Internationales en étroite collaboration avec la pédagogie et les unités de recherche, se traduit par 4 actions :

1 – L’internationalisation de toutes nos formations

Tous les publics sont concernés (formule à temps plein ou apprentis) de tous niveaux : L, M et D.
Elle passe aussi par l’ « internationalisation à domicile » qui valorise la présence des étudiants internationaux dans nos murs. Enfin, elle n’a de sens que si nous donnons aux étudiants accueillis les conditions de réussir : des programmes et des pédagogies adaptés, des séquences d’adaptation spécifiques, la poursuite de tutorat individualisé et la recherche de bourses.

  • Les programmes de niveau Master sont déjà très internationalisés. La mobilité y est obligatoire, y compris pour les apprentis. Et 20 % des diplômés de niveau Master sont internationaux.
  • Les programmes de niveau L : l’ESA fait partie des 7 établissements pilotes retenus par le Ministère de l’agriculture pour la semestrialisation du programme BTS Technico-commercial.

2 – Un soutien à la mobilité affirmé

  • Mobilité étudiante
    • Assurer l’équilibre des flux en développant l’accueil par une offre de formations adaptée à l’évolution de la demande de nos partenaires : mettre en avant les stages et la proximité entreprise ; accueillir des doctorants ou offrir des places de stage dans les unités de recherche ; offrir des formations tout ou partie en anglais ; communiquer sur l’effort fourni pour mettre les non francophones au niveau (FLE en ligne, cours de français).
    • Proposer aux étudiants arrivants une logistique d’accueil (logement, accompagnement dans les procédures administratives).
    • Promouvoir les doubles diplômes, existants et à créer.
  • Mobilité du corps enseignant
    • Favoriser la mobilité entrante par l’accueil de professeurs invités,
    • Inciter le corps enseignant à la mobilité sortante en lui communiquant les opportunités et en l’aidant dans le montage de dossiers de financement.

3 – Une gestion des partenariats ciblée

  • Renforcer les partenariats-clés, selon des priorités plus thématiques que géographiques (par ex. accent mis sur les institutions dans les pays viticoles du monde) :
    • Partenaires avec lesquels nous avons déjà de nombreuses actions communes : mobilité étudiante et enseignante, masters, doubles diplômes…
    • Partenaires avec lesquels nous avons des thématiques de recherche et de formations communes
  • Nouer de nouveaux partenariats quand un besoin de l’école est exprimé (formation, recherche…). La priorisation géographique a ici sa place : nous souhaitons être plus présents en Europe centrale, en Amérique du sud, plus particulièrement au Brésil et en Amérique du Nord.

4 – Favoriser la synergie entre la politique d’internationalisation des formations et celle de la recherche.

Cela passe par : la création de doubles diplômes portés par les équipes d’enseignants-chercheurs ; l’identification des pays avec lesquels les cotutelles de thèse sont réalisables et financées ; la réponse commune à des appels d’offres ou la recherche de financement pour l’accueil d’enseignants-chercheurs invités.