Pourquoi l’ESA ?

« Au hasard d’un salon, je suis tombée sur un stand de l’ESA et en discutant avec une étudiante de l’école, elle m’a donné très envie d’intégrer cette école-là. Donc j’ai passé toutes les étapes de sélection. C’était d’abord sur dossier, ensuite 2 entretiens avec des professeurs de l’Ecole, et enfin un concours. J’ai reçu ma réponse sur mon portable, un petit SMS qui m’expliquait que j’étais admise à l’école. »

Quels sont les arguments qui vous ont convaincue ?

« Le principal c’était qu’il y avait énormément de biologie, c’est ce qui me passionnait. On m’a expliqué que c’était un cursus en 5 ans, qu’il y aurait beaucoup de SVT, beaucoup de stages. C’est ce qui m’a plu, avoir plus de concret que de théorie. »

Qu’est-ce qu’on apprend dans une Ecole d’agriculture(s) ?

« On amasse pas mal de connaissances surtout sur les deux premières années. On a des cours sur tout ce qui est productions animales, donc des cours d’anatomie, de physiologie, d’alimentation. On a aussi des cours sur tout ce qui concerne les végétaux : de la physiologie, de la botanique, également le système de culture. On a des cours sur tout ce qui est science de l’aliment et de la biochimie. Puis, on a également des cours de marketing, de communication et de sociologie, c’est très large. »

Des exemples de missions qu’on vous a confiées pendant vos stages ?

« Pour mon tout dernier stage, le plus important, le mémoire de fin d’étude, j’ai travaillé sur une analyse de marché sur l’alimentation des poules pondeuses et les caractéristiques qu’attendaient les industriels concernant la composition des ovoproduits. »

Êtes-vous partie à l’international ?

« Oui, j’ai effectué un semestre d’étude à l’étranger au Texas. »

Qu’est-ce qu’un ingénieur ESA ?

Je pense que c’est quelqu’un qui est apte à travailler un peu dans tous les domaines liés à l’agriculture, l’agroalimentaire et l’environnement ; qui sait très bien raisonner et analyser correctement une situation pour y répondre. »

Votre meilleur souvenir ?

« Tout. Le fait d’aller en amphi avec les copains de promo, d’aller en soirée, de manger ensemble le midi, de réviser ensemble, de stresser parce qu’on n’a pas eu les notes alors qu’on aurait dû les avoir. Quand il y a eu la remise des diplômes et qu’on les voit tenir leurs diplômes, c’est vrai que c’est assez émouvant. »

Un message pour les futurs étudiants ?

« C’est de les rassuer, de leur dire qu’ils ont le temps. S’ils sont fans de SVT, s’ils aiment tout ce qui est biologie, mais qu’ils ne sont pas fermés à autre chose, ils ont le temps de se découvrir de nouveaux goûts. Ils peuvent partir à l’international, c’est très ouvert… »

Les principales qualités pour réussir l’ESA ?

« Etre curieux, ne pas être fermé. Ne pas stresser de se dire qu’on ne sait pas ce qu’on veut faire. »

Un message pour ceux qui regardent cette vidéo ?

« Venez à l’ESA ! »