L’alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation)

Pour les apprentis

Participation financière des familles

Les frais de formation sont intégralement pris en charge par les branches professionnelles, via la Taxe d’Apprentissage versée par les entreprises.
La formation est donc gratuite pour les familles. Seuls sont demandés :

  • Des frais annexes à la formation variant entre 175 et 525€/an selon les formations.
  • La cotisation au BDE (Bureau des étudiants)
  • Une contribution à la mobilité internationale si elle est prévue dans le programme

Apprentis en formation Ingénieur ainsi que certaines licences professionnelles (Production animale, Management des Activités Commerciales, Management des Entreprises Agricoles, Marketing des Vins de Terroirs, Agronomie et Production Végétale) : si le contrat d’apprentissage est rompu avant la fin de la formation, les apprentis, qu’ils en soient initiateurs ou non, ont l’option de poursuivre sous statut étudiant aux conditions financières applicables aux étudiants.

L’apprentissage est une modalité de formation qui alterne des séquences de formation en centre de formation par apprentissage (CFA) et des séquences de formation en entreprise. Durant sa formation, l’apprenti a un statut de salarié. Un contrat de travail est signé entre le jeune et l’entreprise d’apprentissage, son employeur.

Les allocations et droits

  • L’apprenti est affilié à la Sécurité Sociale des salariés (Régime général URSSAF ou agricole MSA) par l’entreprise d’apprentissage.
  • Il peut bénéficier des œuvres universitaires (cité universitaire, restaurant universitaire) : voir avec le CROUS.
  • Il peut bénéficier d’une allocation logement (APL ou ALS) ATTENTION : Votre enfant ne sera plus considéré « à charge » s’il devient lui-même allocataire ou conjoint ou concubin d’un allocataire, quelle que soit la prestation concernée. Par exemple, s’il perçoit une aide au logement (Als ou Apl)
  • La famille peut continuer à bénéficier des allocations familiales pour l’apprenti, s’il a moins de 20 ans et s’il perçoit moins de 55% du SMIC.
  • En tant que salarié, il cotise aux ASSEDIC pendant la formation et pourra aussi bénéficier d’une allocation chômage, s’il est momentanément sans emploi à la fin de ses études.
  • Les années d’apprentissage entrent dans le calcul de la retraite.

Rémunération

L’apprenti bénéficie d’une rémunération tant en entreprise qu’au CFA. Cette rémunération varie en fonction de l’âge et de l’avancée dans les études. Elle est calculée en pourcentage du SMIC. Faites une simulation de salaire : www.alternance.emploi.gouv.fr

Pour les jeunes en contrat de professionnalisation

Rémunération

Le titulaire du contrat de professionnalisation perçoit un salaire déterminé en % du SMIC ou du barème de l’accord de branche.

  • Pour les 16-20 ans : 65% du SMIC
  • Pour les 21-25 ans : 80% du SMIC
  • Pour les 26 ans et plus demandeurs d’emploi : 85 % du minimum conventionnel sans pouvoir être inférieur au SMIC.

Le salaire est mensuel et est accompagné d’un bulletin de salaire. Les frais de formation sont pris en charge par l’employeur.

 

Le financement des formations pour les salariés/profil adultes

Financements selon les modalités

Enseignement à distance – CERCA
Attention : du 1er juillet au 31 août, la Cellule Conseils Admissions Financements ne préparera pas de dossiers de demande de financement.

Formation continue à plein temps

  • Plan de formation d’entreprise
  • Projet de Transition Professionnelle (CPF PTP)
  • Congé de reclassement
  • Stagiaire de la formation professionnelle

Formation continue en alternance

  • Plan de formation d’entreprise
  • Contrat de professionnalisation
  • Contrat d’apprentissage
  • Reconversion ou promotion par alternance, Pro-A
  • Congé de reclassement
Financements selon votre statut

Vous êtes salarié :

Attention : du 1er juillet au 31 août, la Cellule Conseils Admissions Financements ne préparera pas de dossiers de demande de financement.

Le Plan de Développement des Compétences
À compter du 1er janvier 2019 le plan de développement des compétences remplace le plan de formation. Il permet aux salariés de suivre des actions de formation à l’initiative de leur employeur, par opposition aux formations qu’ils peuvent suivre de leur propre initiative grâce à leur compte personnel de formation. Vous devez vous adresser à votre entreprise pour faire inclure votre projet de formation dans son plan de développement des compétences. Les frais occasionnés par la formation sont pris en charge par l’employeur (frais de stage, de transport, d’hébergement). Si l’employeur donne son accord, l’ESA proposera une convention de formation professionnelle à votre entreprise.
Pour plus d’informations

Le Projet de Transition Professionnelle (CPF de Transition Professionnelle)
Mis en place au 1er janvier 2019, le projet de transition professionnelle permet aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes en lien avec leur projet.
Pour plus d’informations :

Compte Personnel de Formation (CPF)
Depuis le 1er janvier 2019, dans le cadre de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, le CPF est crédité en euros et non plus en heures.
Pour plus d’informations

Période de professionnalisation
La Période de professionnalisation a été supprimé au 1er janvier 2019.

Reconversion ou promotion par alternance, Pro-A
Dans un contexte de fortes mutations du marché du travail, le dispositif Pro-A permet aux salariés, notamment ceux dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur évolution ou promotion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
Pour plus d’informations

Vous êtes salarié du public :

Vous pouvez, selon certaines conditions, bénéficier de la formation professionnelle dans la fonction publique d’état, territoriale ou hospitalière.

Vous êtes salarié du Ministère de l’Éducation nationale :

Vous pouvez, selon certaines conditions, bénéficier du congé de formation professionnelle.

Vous avez le statut de travailleur indépendant :

  • Vous êtes agriculteur
    Vous êtes exploitant agricole et vous cotisez au VIVEA, vous pouvez bénéficier de la prise en charge totale ou partielle des coûts pédagogiques de votre formation. Vous devez adresser la demande à votre VIVEA départemental.
    VIVEA aide aussi les porteurs de projet en agriculture engagés dans une démarche d’installation (Plan de Professionnalisation Personnalisé – PPP)
    Pour plus d’informations
  • Vous êtes chef d’entreprise hors agriculture
    Vous êtes artisan, commerçant, travailleur indépendant.
    Quel que soit votre secteur d’activité, votre formation peut faire l’objet d’une demande de prise en charge auprès de l’organisme collecteur de fonds de la formation professionnelle dont vous relevez.
    Pour plus d’informations

Vous êtes demandeur d’emploi :

Vous devez consulter votre Conseiller France Travail, voici les possibilités de financement de votre formation :
Pour plus d’informations

La rémunération des demandeurs d’emploi pendant la formation (AREF)
Pour plus d’informations

Compte Personnel de Formation (CPF)
Depuis le 1er janvier 2019, dans le cadre de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, le CPF est crédité en euros et non plus en heures.
Les salariés qui disposent d’heures de DIF non utilisées ont jusqu’au 30/06/2021 pour les déclarer sur le site du CPF dans la limite du seuil de 120 heures pour conserver leurs droits sans limite de durée.
Pour plus d’informations :  Evaluer professionnellement avec le CPF ou le Compte Personnel de Formation

L’Aide Individuelle à la Formation (AIF)
Lorsque les dispositifs de financements existants (ceux des collectivités territoriales, des organismes paritaires collecteurs agréés – OPCA, …) ne peuvent prendre en charge votre projet de formation, partiellement ou entièrement, rapprochez –vous de votre conseiller France Travail pour voir si vous pouvez bénéficier d’une Aide Individuelle à la Formation (AIF) qui contribuera au financement des frais pédagogiques de votre formation.
Pour plus d’informations

Vous êtes en situation de handicap :

AGEFIPH Aide au financement des formations des personnes handicapées.


Pour plus d’informations :

Les prêts bancaires : prêt étudiant ou prêt garanti par l’État

Le prêt étudiant

Les étudiants ou apprentis diplômés à l’ESA trouvent en général rapidement un emploi après leur formation. Ils peuvent réaliser un emprunt auprès d’une banque, afin de financer tout ou une partie de leurs études. Le montant du prêt varie en fonction du projet des étudiants, de leur niveau d’études et des débouchés dans leur formation. Il peut varier de 1 000 à 50 000 €, voire plus. La durée du remboursement est comprise entre 1 et 10 ans. En général, l’étudiant commence à rembourser son crédit à la fin de ses études, lorsqu’il a trouvé un emploi.
Pendant la durée des études, il ne paie que la prime d’assurance et éventuellement les intérêts. Une caution solidaire des parents ou d’un tiers est exigée. Taux d’intérêt : voir site internet des banques. Il est conseillé de s’adresser en premier lieu à la banque de la famille pour bénéficier d’un taux intéressant.

Le prêt étudiant garanti par l’État

Ce prêt est accessible aux étudiants âgés de moins de 28 ans.de nationalité française ou citoyen de l’Espace Economique Européen – EEE (sous certaines conditions de résidence en France), sans prise en compte des conditions de ressources, sans caution parentale ou d’un tiers. Possibilité de remboursement total après la fin des études, excepté pour les éventuelles primes d’assurance à rembourser pendant les études. Les cinq établissements bancaires partenaires pour le prêt étudiant garanti par l’État sont la Banque Populaire, le Crédit Mutuel, le CIC, la Caisse d’Épargne, la Société Générale. Plus d’infos sur Cbanque

Caractéristiques de la garantie :

  • Montant maximal du prêt : 20 000 € / étudiant au total,
  • Garantie : prise en charge à 70 % par l’État, 30 % par les banques,
  • Taux d’intérêt : librement fixé par la banque.
  • Durée du prêt : 2 ans minimum, possibilité de remboursement total après la fin des études, excepté pour les éventuelles primes d’assurance à rembourser pendant les études.

Les missions rémunérées ou les stages en entreprise

Les stages

L’organisation des études laisse place à des périodes de stages qui peuvent être indemnisés ou rémunérés. Le montant minimum s’élève à 554 € par mois pour un stage d’une durée minimum de 2 mois consécutifs dans la même entreprise ou en deux ou trois séquences sur la même année scolaire (barème pour un équivalent temps plein ou 22 jours travaillés dans le mois).

Les missions rémunérées

Les étudiants de l’école d’ingénieur ont la possibilité de réaliser des missions rémunérées, par exemple : auprès de la Junior Initiative, du service admissions, de la médiathèque, etc.