Contexte

En 2050, il y aura deux fois plus de personnes âgées de plus de 60 ans, trois fois plus de personnes de plus de 70 ans et quatre fois plus de personnes de plus de 80 ans. Le vieillissement s’accompagne de changements qui peuvent impacter sur le comportement alimentaire, limiter la capacité d’adaptation entre besoins nutritionnels et apports alimentaires et conduire à une dénutrition. Les recommandations actuelles s’appuient sur l’aspect nutritionnel mais ne prennent pas en compte l’aspect sensoriel des aliments.

Objectif

L’ambition du projet AUPALESENS était de démontrer l’efficacité de leviers sensoriels pour prévenir et lutter contre la dénutrition chez les seniors. Les objectifs spécifiques étaient les suivants :

  • Dépendance et dénutrition. Etudier l’impact de la dépendance et de facteurs sensoriels, psychologiques, sociologiques et physiologiques sur le statut nutritionnel des seniors (réalisation d’une enquête auprès de + 500 seniors).
  • Le senior dépendant, consommateur à part entière. Proposer des méthodes pour développer des aliments adaptés aux attentes et aux préférences des personnes âgées dépendantes.
  • Déléguer pour se nourrir. Impact de la dépendance alimentaire sur la perception des repas et comment se réapproprier son alimentation.
  • Le contenu ou le contour. Améliorer le goût des aliments ou améliorer le contexte du repas, quel impact sur la prise alimentaire en maison de retraite ?

Chiffres-clefs

Le projet AUPALESENS a été financé par l’ANR à hauteur de 744 k€ pour un coût total de presque 2 millions d’euros. Ce projet a également été soutenu par les pôles de compétitivité Vitagora et Valorial ainsi que par le Conseil Régional de Bourgogne. Ce projet de 4 ans (2010 à 2013) regroupait 7 instituts de recherche publics et 6 partenaires privés. Le projet AUPALESENS c’est aussi plus de 600 personnes âgées interrogées dans le cadre de nos études et plus de 100 repas expérimentaux réalisés en maison de retraite.

Résultats

Quel est l’impact de facteurs sensoriels, psychologiques et sociologiques (capacité à percevoir le goût des aliments, préférences et aversions alimentaires, difficultés rencontrées pour faire les courses, cuisiner ou manger…) sur le statut nutritionnel des seniors ? Quels outils pour développer des aliments adaptés aux attentes et aux préférences des seniors ? Comment améliorer le repas des seniors dépendants pour augmenter le plaisir à manger et la prise alimentaire ?

Pour plus d’information, consulter le site « Sénior & Sens »