Sur le chemin de l’excellence : la charte de l’ESA

Les valeurs de l’ESA sont exposées et explicitées dans la Charte de novembre 2002, revisitée à l’occasion des 120 ans de l’École. Parmi les principes fondateurs, est posé le fait que tout un chacun est une personne unique, qui doit être respectée, qui est invitée à l’excellence, c’est-à-dire capable de progresser afin d’être responsable, solidaire, ouverte aux autres et désireuse de se mobiliser pour participer à la construction d’un monde plus juste, équitable et fraternel.

Concernant l’accomplissement de notre mission de formation, l’accent est mis sur les particularités de la pédagogie dite ignacienne, en à développer la dimension relationnelle : il s’agit de « former des Hommes pour et avec les autres ».

C’est ainsi qu’aujourd’hui plus que jamais, l’enseignement à l’ESA se veut un enseignement de haut niveau prenant appui sur une activité de recherche. La part réservée à la formation humaine dans les différents programmes est importante. L’ESA met en œuvre une pédagogie différenciée qui privilégie l’expérience, laisse une large part à la créativité, aux travaux de groupes, aux études de cas et à la conduite de projets. L’entraide entre les apprenants y est développée, comme en témoigne le tutorat pratiqué par les aînés en faveur des nouveaux intégrés.

Dans cette pédagogie, l’excellence ne signifie nullement le dépassement des autres, mais un constant dépassement de soi-même. L’excellence n’est donc pas un point d’arrivée, mais un chemin sur lequel chacun est appelé à progresser encore et encore. L’excellence n’est pas non plus un label propre à tel ou tel programme de formation. Chaque apprenant y est invité, qu’il soit en préparation d’un BTS, d’une licence pro, d’un diplôme d’ingénieur agronome ou bénéficiaire de toute autre formation. Pour ce faire, les enseignants – dont un grand nombre d’enseignants-chercheurs mais aussi toutes personnes intervenant dans l’accompagnement des apprenants, comme les maîtres d’apprentissage, attachent une attention particulière à la progression de chacun, à la fois par leurs compétences, leur engagement et leur bienveillance.

Enfin, la diversité des programmes d’enseignements offerts par l’ESA, du BTS au Doctorat, permet d’accompagner chaque apprenant en quête de l’excellence, en lui donnant l’opportunité, s’il le désire et s’il s’en donne les moyens, de poursuivre sa formation par le biais d’une large palette de modalités : formation initiale, par alternance, à distance ou continue.

Une telle richesse d’offre de formations au sein d’un seul et même établissement, l’ESA, constitue un cas unique dans l’enseignement supérieur agricole privé français.

 

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L’ESA accompagne les transitions agricoles

L’agriculture du XXIe siècle est confrontée à de multiples défis : elle doit produire plus de denrées alimentaires et de fibres pour nourrir une population sans cesse croissante avec une main-d’œuvre rurale réduite, des surfaces cultivables qui diminuent et davantage de matières premières pour un marché des bioénergies potentiellement considérable.

Elle doit aussi contribuer à l’essor global des nombreux pays en développement tributaires de l’agriculture et aussi adopter des méthodes de production plus efficaces, plus viables et plus respectueuse de l’environnement et s’adapter au changement climatique.

Alimenter convenablement la population mondiale signifie produire une alimentation qui assure la sécurité nutritionnelle et qui soit acceptable pour les consommateurs. Dans ce contexte, les aliments d’origine locale et régionale jouent un rôle vital, tout en contribuant à la création de valeur pour l’activité agricole et en permettant de participer à la préservation de l’environnement, conformément aux exigences de la société.

L’un des enjeux du XXIe siècle sera aussi de rétablir une connexion consciente, fertile et responsable entre les humains de plus en plus majoritairement urbains et leurs territoires ou leur environnement. Le développement d’espaces végétalisés en ville ou d’agriculture urbaine permettrait de répondre pour partie à ces enjeux. Il a en effet été démontré que l’agriculture urbaine et périurbaine peut s’imposer comme une stratégie propre à améliorer la sécurité alimentaire urbaine et à bâtir des villes plus résilientes face aux crises.

L’agriculture embarque également de plus en plus d’électronique et d’informatique, ce qui place ce secteur au cœur de la transformation numérique. Nous disposons de quantités croissantes de données descriptives sur les processus agricoles de tous ordres et s’ouvre à nous l’opportunité extraordinaire de pouvoir croiser toutes ces informations qui ne se sont jamais rencontrées jusqu’alors. Dans cette phase de transition, le partage établi entre homme et machine se déplace et ce ne sont plus seulement les opérations techniques qui sont déléguées aux machines, mais aussi la production et la gestion d’informations. Grâce à cela, de nouvelles relations et de nouveaux services peuvent apparaître et contribuer aux besoins locaux comme aux enjeux globaux de la planète et de l’humanité.

En lien avec les grands enjeux du monde agricole précédemment décrits, l’ESA a souhaité à l’occasion de ses 120 ans mettre en lumière les thématiques sur lesquelles vont s’appuyer ses orientations stratégiques :

L’ESA se veut ainsi un acteur engagé dans les réflexions sur ces grands enjeux et l’impact de ces transitions en lien avec notre mission de formation des acteurs des agricultures et des industries agro-alimentaires de demain.

L’ESA avec un « S » à Agricultures

L’ESA est l’école de toutes les agricultures : performantes et durables, dans leur diversité de tailles, de modèles économiques ou de modalités de conduite d’exploitation.

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